Maintenant tout s’éclipse dans des parloirs aux griffes d’aciers. Barbelés d’Europe éponges dégueulasses des dégueulasseries du monde, scieurs de cœurs éperdus de l’armée rouge prolétarienne aux copeaux répandus par la race arienne monétaire supérieure aux gènes vainqueurs. Errant dans les couloirs de la mort consuméristes, on rampe à 4 pattes pendant aux crochets des bouchers, dans d’infinis caniveaux d’où jaillit le foutre du corps traditionnel français. Somnole. Tout n’est plus qu’illusion. Des gorges asséchées. Aux déserts traversés. Cours. Fuit la rafle. Evite la traque. Cours. A la nuit tombée, marche. Encordés si tu lâche la corde tu pourras courir rien n’y fera ils feront tout pour t’abattre. Somnole. Laisse-toi bercer par la somnolence. L’hémicycle déborde de sang. Somnole. Somnoler. Le monde de la somnolence. L’antre deux mondes. Somnole. Où l’on ne dort plus. Somnole. Où l’on divague. Somnole. Baver l’écume des jours tendus. Aux révoltions avortés. Somnole. Au dessus des amas d’insurgés. La dissidence. Quand bien même la chute des régimes. Le vent souffle. Balayant le vivant. Au dessus de la tête des révolutions poudres aux yeux divertissement l’illusion entretenue concentrationnaire. Aux scintillements des civilisations perdues. La course continue. Aux mémoires oubliées. Aux forages d’inconscience. Du forage grand format. On fore partout. On fore tout le temps. On fore tout se qu’on peut forer. C’est qu’ils sont beaux les drapeaux des croisades. Extrémismes occultes, excroissances des groupuscules au rabattage des égarés, claquement des bottes sur le pavé, notes aux hurlements capitonnés. Les miradors de l’ordre. Les chemises de l’anesthésie. Fantômes errants dans la transe. Visages craquelés. Gorges tranchées. Langues pendues. Nos bouches grandes ouvertes, accouchant de cris lugubres, expirant la transcendance funèbre. Nos bouches grandes ouvertes nous avons faim. Faim de vivant. Faim de fureur et de spasmes. Dis bonjour à saint pierre parce qu’on fera la fête bien sur. Des hordes de moutons zombis dans les cimetières psychiatriques de l’occident. Chemins de croix fracassés d’ivresse. Fureurs maladives tout s’affaisse. Glissade épileptique. Se raccrocher aux branches dans la chute. Endiguer le flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes. Le bilan est globalement positif, nous ferons mieux l’année prochaine. Nos objectifs de croissance sont réalistes. Ils participent au bien pour tous. Nous devons nous résoudre à vous envoyer en hôpital psychiatrique et en camps de travaux forcés. Raboter les idées. T’attacher. Te ligoter les mains. Te couper les cordes vocales. Te remettre la camisole. Ne t’inquiète pas. Tout glisse. Aux silences oubliés. Aux paysages infinis à perte de vues aux couleurs trépassées on va t’attacher tu ouvrira ta gueule et puis tu seras mort on va te ligoter descend dans la rue une balle perdue pas pour tout le monde abattu à bout portant le crépitements des feux toute puissance ferme ta gueule on te dis allez descends dans la rue ça sera plus simple pour t’éliminer conteste gagne un voyage aux paradis étouffés manifeste conteste insurge on ne sais plus le vocable usité lequel emprunter camarade insurgé rebelle autonome dans ta chute camarade abattu camarade combattu camarade. S’arrêter là. Aux silences oubliés. Entrez, qui est là ? Toi, il faut que tu retournes à l’école maintenant. En rang par 2. L’épilepsie de nos vies de plus belle s’effiloche. Errance aux étonnements tétraplégiques. Ils te disent ce que tu dois faire. Ce qui est bien pour toi. Ce que tu dois penser. Au garde à vous obéit. Obéit, reste dans les clous. Quelle heure est-il ? Imbibés dans le brouillard, mémoires effacées. Ici il fait nuit. Les périphériques urbains en mode accéléré. Et les gens partir à la guerre tous les matins. Nous serons vivants pourtant. Et chez vous c’est comment ? Le bruit des bottes de cuir sur le pavé. Martellement de l’avancée des troupes sanguinaires sur la ville endormie. Purulences anachroniques aux fureurs titubantes. Sur l’asphalte des tonnes sectionnées s’effondrant sur elles mêmes. Le souffle à nos pertes et fracas. Corps morceaux de poussière, trace aux flaques dilatées, jusqu’à la délivrance injecté. Les insurgés oubliés pour la survie de l’ordre. Dormir on veut dormir. Donnez les doses d'oubli. Cogne l’écho de nos sourires c’est des farces qu’on s’invente. La pantalonnade des faux fuyants. A l’hippodrome de Compiègne, Vigipirate toujours partant dans la 5ème. Aux infos les images de charniers. Et tout de suite la météo. Tout glisse sur nous. La course continue. Insomniaques du monde on est devenus. Les feux follets s’agitent. On spectateurs d’apocalypse. Iceuberg droit devant. Et puis l’écume fait la beauté de la monde, avec plein de rires de p’tits n’enfants, tandis que les croulants s’affaissent et disparaissent, et que les autres cours. Ceux qui peuvent courir. Aux chuchotements furtifs, s’absoudre, glisser un songe dans une urne. S’en remettre aux assassins, chère et belle démocratie, des lumières dans la nuit. Boulimiques on devient pour s’emplir jusqu’au vomissement. Baver ces jours tendus sur l’écume de nos spasmes. Poursuivre l’exil. Parcourir les continents. A la recherche de la recherche. Entamer la traque. Courser nos destins. Show must go on. Des messes noires dans des hangars de zones commerciales. De l’occulte en veux tu en voilà. Des chasses aux sorcières. Faut réguler les flux et dissuader. Quoi d’autre ? On rationalise. On rationalise. Des conglomérats pour l’expansion et la marchandisation de la mise à mort. Et quoi d’autre ? Un café. Un café et un cacheton. Et tiens l’addition dans la gueule. On gobe conneries et valiums. Très bon mélange. Très bonne qualité d’oubli. Avachis. On bouffe de la bile aux banquets des banquiers. Faites monter les enchères. On vend au plus offrant. La fièvre de la pénurie. Au plus offrant. Au comptoir des agités. Traverses transpercées. Boire les paradis perdus. Des opérations de déportations spatiales. Des labels collabos qualité. Fournir des armes te envoyer des avions sur les centrales nucléaires. Morts ou vifs on ne sait plus qui est mort quand. Tout se mélange. Sur les rythmes wagnériens nous nous endormons définitivement. Les particules s’accumulent. Die das der particules. Sniffe des saloperies. Laisse mijoter le toxique. En sens inverse. Plus tu cours vite, plus la fuite te rattrape. Tu regardes derrière mais c’est déjà devant. Tout devient confus. C’est brouillé. La connexion ne se fait plus vraiment. Tu te force à oublier. Te souvenir de rien tu veux. Tout est flou, tout est de plus en plus flou. Nous nous insérons dans le processus. Nous sommes des pièces. Nous sommes devenus cyniques ou froids et nous ne ressentons pus rien. Nous sommes tous gris et interchangeables. Tout doucement. A la lueur de nos rêves. Nous nous endormons définitivement. On ne sait plus qui est mort quand Au garde à vous on voit des SS partout le bruit des bottes de cuir sur le pavé Martellement de l’avancée des troupes sanguinaires sur la ville endormie égorgeant les insurgés pour la survie de l’ordre Dormir on veut dormir Donnez les doses d’oubli Cogne l’écho de nos sourires c’est des farces qu’on s’invente la pantalonnade des faux fuyants Pas titubants à nos pertes et fracas Nos bouches grandes ouvertes Expirant la transcendance funèbre Nos bouches grandes ouvertes Nous avons faim Faim de vivant Faim de fureur et de spasmes. Insomniaques du monde on est devenus. Les feux follets s’agitent. La course continue. Spectateurs d’apocalypse. Iceberg droit devant. Et puis l’écume fait la beauté de la monde, avec plein de rires d’enfants, tandis que les croulants s’affaissent et disparaissent, et que les autres cours. Ceux qui peuvent courir. Aux chuchotements furtifs, s’absoudre, s’en remettre aux assassins, des lumières dans la nuit. Boulimiques on devient pour s’emplir jusqu’au vomissement. Baver ces jours tendus sur l’écume de nos spasmes. Poursuivre l’exil. Entamer la traque. Courser nos destins. Show must go on. On rationalise. Quoi d’autre ? Un café. Un café et un cacheton. Et l’addition dans la gueule. On gobe. Très bonne qualité d’oubli. Les tripes répandues sur le sol. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Au comptoir des agités. Traverses transpercées. Boire les paradis perdus. Fournir des armes et envoyer des avions sur les centrales nucléaires. Morts ou vifs on ne sait plus qui est mort quand. Tout se mélange. Nous nous endormons. En sens inverse. Tout est flou. De plus en plus flou. Imbibés dans le brouillard. Mémoires effacées. Tout droit tu files oublié nous avons oublié le glissement nous sommes aspiré embrochés au galop. L’échiquier sans fond saturé de poudre blanche. Colonnes d’opiums frelatés, cascades de plombs en fusion. Défilent les stroboscopes. Éclats d’obus l’extase de leur chute à l’orée des falaises de craie. Tous à la douche. Pour l’expansion du progrès indéfini. Quand bien même le désordre qu’importe les saisons. Autisme endoctrinant le bordel des crachats dérisoires. Des employés du rail de la positive attitude jusque la rage des insoumis. C’est qu’ils sont beau les drapeaux des croisades, bulles insonores Résurgences de nos amnésies chroniques, chemises de l’anesthésie, fantômes errant dans la transe, aux poitrines saturées, aux scintillements des civilisations perdues. Désormais n’importe qui pourra dire n’importe quoi. Zestes de citrons éparpillés aux firmaments nocturnes. Embouchures souterraines pétris de rugissements intérieurs. Fastes charnels aux confinements des couvres feux, passions dévorantes, obscurcies des aux contrés des cordes cassantes. Brouillards assassins, sentiers désertiques, l’onde du temps coule sans bruit, et la frise de nos histoires s’effrite, ardentes destinées à la recherche de guide de parchemins de carte de plans troués et n’importe quoi. C’est magnifique tout ce blanc sur le bas côté, on dirait les foudres de l’accalmie, foudres sataniques claquant les mysticismes d’outre tombe, horizons aux saveurs calfeutrées de métastases crabes te rongent, allez rigole, quand tu contemple le vide, tu as envie de plonger, cela serait pareil se jeter par la fenêtre, le rire en ruines enlacé de secousses, carambole la nuit des temps saturés, sombres fêlures assassines titubant dans l’oubli des échappées sauvages, casse des furias retranchés dedans de nouveaux charniers de basalte, aux portes de la ville endormie. Attiré par les sirènes du vide, tu retrouves dans les égouts. Génération chat crevé ou rat mort c’est pareil aux secondes qui s’égrènent s’en voguent en file à l’abattoir On gobe On gobe conneries et valiums. Très bon mélange. Très bonne qualité de défonce. D’oubli. Avachi. Trippes sur le sol. Kilomètres de boyaux vomis par le bide. On bouffe de la bile aux banquets des banquiers. Faites monter les enchères. On vend au plus offrant La fièvre de la pénurie. Au plus offrant. Les charniers c’était pour jouer et puis pour faire de la place. Parce que bon on ne peut tout de même accueillir toute la misère du monde. Ni le bruit Ni l’odeur. Comptoir des agités. Traverses transpercées. Boire les paradis perdus. Fournir des armes. Morts ou vifs on ne sait plus qui est mort quand sur les rythmes wagnériens nous nous endormons définitivement. Les particules s’accumulent. Tout devient confus. C’est brouillé. La connexion ne se fait plus vraiment. Tout doucement. Aux lumières indolores. Nous nous endormons définitivement. La course continue, des costumes zébrés, tendance bagnard 3ème Reich. Englués, ça sent le cramé. Des crucifix à coup d’enclume. Gober plus de somnifères. Des ours blanc dans nos têtes. La gueule sur la banquise, avance, au son des bottes. Abrutis de pilules. Des frappes chirurgicales, des pertes nécessaires. Et puis l’effort de guerre, et le sens du sacrifice. Demain temps nuageux sur l’ensemble du pays avec des orages à prévoir en fin de journée. Des hôpitaux psychiatriques gavés d’insurgés et des hémicycles infiltrés de fous furieux. À l’abattoir, se cogner dans les angles, d’autres déserts. Et puis tout ficher. Tout sécuriser. Ficher tout le monde, tout le temps, partout. Le délire bureaucratique des sociétés sécuritaires. C’est qu’on se marre dans les cimetières. Souriez vous êtes cernés, Barbelés et rideaux de fer. Garde à vue. Comparution immédiate. Fichage systémique. Systématique le fichage Tailladant à travers les champs de nos rêves broyés. Nos pas creusent la ronde. Des cendres qui s’éparpillent aux folies destructrices. Des messes noires aux fureurs des feux. Des colonies aux synapses nécrosées. Dans la nuit de la ville qui sommeille d’innocence perdue. Chemins de croix fracassés d’ivresse. Erreur système. Bug dans le programme. Cacophonies éparses, Vox populi intérieurs, vacarmes diffus. Fracas dégringolés, à la croisée de nos ombres. Aux artifices de nos pertes, un vent de fuite, à feu et à sang. A fleur de peau dans les feux follets Des marchés tout s'achète tout se vend. Des pluies de pleurs des peurs troquées. Des yeux s'éteignant à l’orée des lendemains qui gémissent. Le jour de l’abattoir. Flotte la Poussière de l’ordre Démocratique dictatorial. Un bon bourrage de crâne. Voilà ce qu’il faut. La course vers le grand large. Motivons les troupes. Enivrons-les. Qu’elles s’exécutent. Dormez on s’occupe de tout. Et puis s’il le faut, on envoie l’armée, on s’en fout. Toc ! Une gorgée de bière société moderne, Divertir et contrôler. Bouffe de la bille au banquet des banquiers. Et En dessert une dose d’oubli. Dans le brouillard. A petit feu s’amoncellent un chaos crescendo bruyant de bruit des bruits du monde. Aux chapelles du dérisoire S’enivrer d’Errance. Aux oubliettes des furies occidentales. S’ouvre la voie du grand délire. Ça tourne, aux paradis artificiels. Nous avons embrassés l’oubli. Vues troublées. En devise du n’importe quel sens. On se souvient plus de rien. Les pulsations de l’air du temps. S'endormir doucement. S’effacer dans la brume. Aux chuchotements furtifs, aux instants chavirés. Aux résistances ancrées. Au fil du vent. Advienne que pourra. Poursuivre l’exil loin de la planète poussière. Les aiguilles s'affolent, ça manque de rigueur, bouton rouge, plus de rigueur, plus de rigueur, ordung, arbeit, l’échiquier sans fond, tressaillements et convulsions, doses de radiation, lobotomie et crucifixion. En rang Perdus sous des rafales de somnifères. Va pas jouer seul dans ce bois gamin, reste dans les clous, collabore avec l’occupant, bouffe du corned beef sniffe du ciment, les particules s’accumulent, Sous pulsation planétaire, des opérations de déportation spatiale, des soldats de plombs, de la chaire à canon, la boussole en bandoulière, En sens inverse. De l’autre côté. Les Pulsations cardiaques ralentissent. L’horloge tourne. Il fait froid à Verdun, c’est le froid de l’Est, c’est le front. Des pluies de glace dans le désert, les périphériques urbains en mode accéléré. Les gens partir à la guerre. Tous les matins. La Troisième guerre mondiale, la guerre économique, 4ème Reich et 5ème République. Des camisoles et des lits d’hôpital alignés. Unanimes. Fantômes errants dans la transe. Somnole. Somnoler. La somnolence. Tous alignés. Révolutions avortées. On s'affaisse. Sans les mains. Aux bains douches. Ils sont beaux. Prémices du tombeau. Les autres courent. Ceux qui peuvent. S’absoudre. Sans faille. Sans borgne. Carcans. Terreur sur la planète. Destinées sordides. Temps qui s’écoule. Le joug des feux éteint. Civilisations. Soubresauts. Renoncements. Tourbillon. Aspirer. Digérer. Régurgiter. Broyer. Casser. Ere nouvelle. Courant. Agonie. Camisoles. Le combat. Une patrie. Hôpital. Lits alignés. De la bougie. L’ennui côtoie la peine. Poudre aux yeux. Boulimique. S'emplir. Somnoler. Déportation. Putréfaction. Fractale. Somnolence. Claquement des bottes. Hurlements capitonnés. Miradors de l’ordre. Visages craquelés. Gorges tranchées. Langues pendues. Mémoires oubliées. Forage d’inconscience. De plus en plus flou. Pas perdus. Lisières Rouge. Alerte Nomades. Dans les Angles. Déportation aléatoire. Epuration Démocratiques. Savoir faire mondial. Klaus sans Barbie. Assoiffé de tes yeux. Savoir faire à la Française. Dalida. Déferlante. Indigènes. Surgissement. Sacrifice. Domestication. RAS. Rafle. Souffle.et Ardeur. Course continue. Onde du temps. L’histoire s’effrite. Dégénérescence des cellules. Beaux les drapeaux. Rabattage des égarés. Orages Partout. Tout le temps. Traces. Découpe autrefois. Révolutions avortées. Illusion. Laisses toi bercer. La course continue. Partout. Tout le temps. Raboter. Raboter. Raccommoder. Tout glisse. Disparition. Pointillés. Lâcher la corde. 4ème Reich. Capharnaüm. Coupures. Délirium. Encéphalogramme. En rang par 2. Fracas. Le vide. Le four. Perdus dans les flammes. Un camp. Dans la nuit. La fièvre. Le gaz. Quoi d’autre ? On rationalise. Et quoi d’autre ? Un café. Un café et un cacheton. L’addition dans la gueule. Gober conneries et valiums. Qualité d’oubli. Par le bide. Bouffe de la bile. Trippes rependues. Kilomètres de boyaux. Aux banquets des banquiers. Montez les enchères. La fièvre. La pénurie. Au plus offrant. Les charniers c’était pour jouer. Pour faire de la place. On ne peut tout de même pas accueillir toute la misère du monde. Ni le bruit. Ni l’odeur. Le sens des vraies valeurs. Creuser des tranchées. Délier des barbelés. Entamer les grands travaux directement sur les cimetières. Les charniers. Les Walkyrie avec ferveur. Les drapeaux. Rouvrir les croisades. Prêcher l’internationale. Organisations mondiales. Grande paroisse. International. Mondiale. Planter des trucs. Empaler des pics. Gnoler. Kamikazer. L’expansion. Le progrès. Jusqu'à l'éclatement. Messes noires aux fureurs des feux chemins de croix fracassés d’ivresse poussière sur patte des hordes de moutons zombis dans les cimetières psychiatriques de l’occident fureurs maladives tout s’affaisse glissade du tourment épileptique se raccrocher aux branches dans la chute endiguer le flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes. Tout s'éclipse. Visages craquelés. Scintillements des civilisations perdues. Aux mémoires oubliées. Orages d’inconscience. Mémoires effacées. Course continue. Murmures noyé dans la transe. Instants suspendus. Pas perdus. Chaos crescendo. Contrées des cordes cassantes. Amnésies chroniques. Tumultes du temps. L’illusion entretenue. Les feux follets s’agitent. Purulences anachroniques. Imbibés dans le brouillard. Tout s’éclipse. Aux confinements des couvres feux, coursives aux embouchures souterraines, aux sentiers désertiques, contrées inexplorés, trames secrètes. Remués aux abysses. Contrées inexplorées. Spectres embrumés. Impalpables. Qu’on attend. Qu’on espère. Retirés du monde. Déraper chuter se relever. Vers la nuit. Ceinturés. S’encorder. Courser au large. Aux vents. Aux oublis. Au fer rouge. Au loin. Au fond. Boucle par la boucle. Boulimique. Ecume de spasmes. Extase de la chute à l’orée des falaises de craie. Silences oubliés. Allez rigole, quand tu contemple le vide, tu as envie de plonger, cela serait pareil se jeter par la fenêtre, le rire en ruines enlacé de secousses, carambole les contours du vide, sombres fêlures assassines titubant dans l’oubli des échappées sauvages. Ce n’est pas si compliqué, souviens toi. Laisses toi happer, glisse doucement. Ouvre la porte des eaux troubles, la casse des furias empalées, retranchés dedans de nouveaux charniers de basalte. Aux portes endormies, attiré par les sirènes du vide, vas donc là-bas pour gueuler à tue tête. Brebis égarées dans des vallées désertiques. Hordes de moutons zombis dans les cimetières psychiatriques. Fureurs maladives tout s’affaisse. Glissade du tourment épileptique. Se raccrocher aux branches dans la chute. Endiguer le flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes. Sous les colonnes d’opiums frelatés, des cascades de plombs en fusion. Tout se mélange. On ne sait plus. Fastes charnels aux confinements des couvres feux. L’échiquier sans fond saturé de poudre blanche. Génération chat crevé ou rat mort c’est pareil. Le sang s’écoule des corps qui se meurent, frissons spasmes sclérosant la colonne vertébrale, foudres sataniques claquant les mysticismes d’outre tombe. Dormir. On veut dormir. Donnez nous les doses d’oubli. Dormir l’écho de nos sourires c’est des farces qu’on s’invente. Eclats sismiques aux feux rougissants. Nos bouches grandes ouvertes, suspension du sursis aux contrés des cordes cassantes. C’est magnifique tout ce blanc sur le bas côté. La minuterie de l'horlogerie suisse, la mécanique de la précision, de l'incision, sombres fêlures assassines titubant dans l’oubli des échappées sauvages, flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes. L’illusion entretenue. Somnole. Tout n’est plus qu’illusion. La somnolence. Somnole. Laisse-toi bercer par la somnolence. Somnole. Déborde de sang. Somnole. Boulimique. S'emplir. Vomissement. Somnole. Ecume de nos spasmes. Somnole. Beaux les drapeaux. Somnole. Extrémismes. Rabattage. Egarés. Somnole. Claquement des bottes. Somnole. Hurlements capitonnés. Somnole. Miradors de l’ordre. Somnole. Chemises de l’anesthésie. Somnole. Fantômes errants dans la transe. Somnole. Visages craquelés. Langues pendues. Gorges tranchées. Somnole. Scintillements des civilisations perdues. Somnole. Course continue. Mémoires oubliées. Orages d’inconscience. Forage. Partout. Tout le temps. Somnole. Imbiber dans le brouillard. Tout est flou. De plus en plus flou. Somnole. Révolutions avortées. Tout est illusion. Laisses toi bercer. La course continue. Tout glisse. Ligne, pointillés, traces, disparition. Somnole. Dégénérescence des cellules. Tumultes du temps. Somnole. Passez par les égouts pour regarder le ciel. Révolution de velours. Aux Silences oubliés. Aux tumultes du temps. En rang par deux. Tout s’éclipse. Aux Silences oubliés. On va t’attacher. En rang par deux. Donnez les doses d'oubli. Somnole. Nos bouches grandes ouvertes. Les prémices du tombeau tous alignés unanimes suintant la lumière névralgique des néons. Passez par les égouts pour regarder le ciel D’abord la boite crânienne ramollie puis les vers qui grouillent au-dedans Et ronge ronge la cervelle Et puis il ne restera plus que les os Nos croulants sous terre Charnier nous deviendrons charnier Aux tumultes du temps, vieillis de crevasses putréfiés de vieillissement Corps cadavériques Corps amoncelés collés les uns aux autres Charnier nous deviendrons charnier Et notre âme céleste flottera par delà les cieux Extase de la chute à l’orée des falaises de craie. Chemins de croix fracassés d’ivresse Hordes de moutons zombis dans les cimetières psychiatriques de l’occident fureurs maladives tout s’affaisse glissade du tourment épileptique se raccrocher aux branches dans la chute endiguer le flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes Destinées consumées vapeurs célestes chaos crescendo éparpillés aux firmaments sismiques course sans fond aux contrées des cordes cassantes expirant la transcendance funèbre errants dans la transe la somnolence tous alignés camisoles et miradors claquement de bottes hurlements capitonnés visages craquelés gorges tranchées langues pendues déferlante indigène course continue Contrés arides instants fébriles temps écarquillé Suintant d’éphémère Tous alignés unanimes Sous la lumière névralgique des néons On devient boulimique pour s’emplir jusqu’au vomissement Baver ces jours tendus sur l’écume de nos spasmes Contrées inexplorées. Courser au large. Morts ou vifs Chuchotements Furtifs. Ici il fait nuit.