Jean-Michel Survivaliste, son unique objectif :
être le dernier survivant.
être le dernier survivant.
Le cercle admirable des adorateurs de l'apocalypse présente : fureur poétique et romantisme fascinant. En partenariat avec : l’Union des républiques Poétiques, l’Organisation mondiale de la poésie, le Cercle des poètes anonymes, Poésie Sans Frontières et Les amis de Francis.
Spectateurs d'Apocalypse Scintillements des civilisations perdues. La roue tourne. Rien ne va plus. Fantômes errant dans la transe, aux poitrines saturées. Devenus Insomniaques. Brebis encordées. Dans le précipice. L’échiquier sans fond. Extase de la chute. L’illusion entretenue. Amnésies chroniques. Rire en ruines enlacé de secousses. Fêlures assassines titubant dans l’oubli des échappées sauvages. Déserts traversés. Gorges asséchées. Tout brûle, tout crame, il ne reste plus que de la poussière. Errant dans les couloirs de la mort, on rampe à 4 pattes pendant aux crochets des bouchers, dans d’infinis caniveaux d’où jaillit le sang des peuples livrés aux fous furieux qui nous entraînent dans des abysses inéluctables. On se voit dans 25 ans, on va bien se marrer. Le chaos climatique et les sociétés sécuritaires. Le réel effondré. Vivre sur les ruines d’une civilisation perdue. Se raccrocher aux branches dans la chute. Endiguer le flot rugissant. Iceberg droit devant. Tous alignés unanimes. Tous périront, il n'y aura aucun survivant. Génération chat crevé ou rat mort c’est pareil aux secondes qui s’égrènent s’en voguent en file à l’abattoir On gobe conneries et valiums Très bon mélange Très bonne qualité de défonce. D’oubli. Avachi. Morts ou vifs on ne sait plus qui est mort quand. Des ours blanc dans nos têtes. La gueule sur la banquise, au son des bottes. Abrutis de pilules. Des frappes chirurgicales, des pertes nécessaires. Et puis l’effort de guerre, et le sens du sacrifice. Des hôpitaux psychiatriques gavés d’insurgés et des hémicycles infiltrés de fous furieux. Demain temps nuageux sur l’ensemble du pays avec des orages à prévoir en fin de journée. À l’abattoir, se cogner dans les angles. Souriez vous êtes cernés. Tailladant les champs de nos rêves broyés. On se marre dans les cimetières. Nos pas creusent la ronde. Des cendres s’éparpillent aux folies destructrices. Des messes noires aux fureurs des feux. Des colonies aux synapses nécrosées. Chemins de croix fracassés d’ivresse. Aujourd’hui qui s’assèche. Frissonnant des secondes qui s’égrènent. Se cognant la tête. Museler à coups de poings. Infirmière. camisole. Infirmière. lobotomie. Barbelés furias empalés. Corps fracassés. Débarqués d’amnésie. Plaies ouvertes. Chairs gangrénée. Corps éventrés. Ca grouille. Aux artifices de nos pertes, des pluies de pleurs des peurs troquées. Des yeux qui s'éteignent. Et En dessert une dose d’oubli. On se souvient plus de rien. Les pulsations de l’air du temps. S'endormir doucement. S’effacer dans la brume. Aux chuchotements furtifs, aux instants chavirés. Tressaillements et convulsions. Perdus sous des rafales de somnifères. En sens inverse. Des pluies de glace dans le désert. Des camisoles et des lits d’hôpital alignés. Prémices du tombeau. Chemins de croix fracassés d’ivresse, hordes de moutons zombis dans les cimetières psychiatriques de l’occident fureurs maladives tout s’affaisse glissade du tourment épileptique se raccrocher aux branches dans la chute endiguer le flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes. Chaos crescendo. Sous les colonnes d’opiums frelatés, des cascades de plombs en fusion. Tout se mélange. On ne sait plus. L’échiquier sans fond saturé de poudre blanche. Le sang s’écoule des corps qui se meurent, frissons spasmes sclérosant la colonne vertébrale, foudres sataniques claquant les mysticismes d’outre tombe. Ici il fait nuit. Et chez vous c’est comment ? La fièvre. Le lac gelé. On est nu dans la neige. Passagers du temps. Expirant le transcendance funèbre. Trésaillement de L’échiquier sans fond. Génération chat crevé. Chat crevé ou rat mort c’est pareil. Processus d’extermination. Plus qu’à ramasser les cadavres. Embrochés. C’est une odeur de fête. Solution finale de la race humaine. Dormir. On veut dormir. Donnez nous les doses d’oubli. Dormir l’écho de nos sourires c’est des farces qu’on s’invente. La minuterie de l'horlogerie suisse, la mécanique de la précision, de l'incision, flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes. L’illusion entretenue. Somnole. Tout n’est plus qu’illusion. Somnole. Laisse-toi bercer par la somnolence. Déborde de sang. Langues pendues. Gorges tranchées. Imbiber dans le brouillard. Tout est flou. De plus en plus flou. Le message d’alerte ne sonnera plus. Le coma prendra place. Et tout doucement. Nous nous endormirons définitivement. Tout faire disparaître. Poursuivre la course. Iceberg droit devant. Mappemonde se disloque. Carte se désagrège. Tempête emporte. Embraser le tout. Tout brûle, se consume. Il n’y a plus que de la poussière. Charnier nous deviendrons charnier Et notre âme céleste flottera par delà les cieux expirant la transcendance funèbre. |
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