La beauté du monde moderne est un flambeau étincelant sur lequel s’épand une humanité intemporelle.
L'épilepsie de nos nuits de plus belle s'effiloche. Tout s'éclipse. Costumes rayés. Bottes de cuir. Zombis décharnés. Imbibés dans le brouillard. La crémation à l’oxygène. En rang par 2. Martellement de l’avancée des troupes sanguinaires sur la ville endormie, égorgeant les insurgés pour la survie de l’ordre. Donnez les doses d'oubli. Cogne l’écho de nos sourires c’est des farces qu’on s’invente. La pantalonnade des faux fuyants. Purulences anachroniques. Cauchemars des fureurs extensionnelles. Abris anti atomiques. Fusion de l’atome. Couleur gerboise. Pas titubants. L’illusion entretenue. Concentrationnaire. Les brebis toutes encordées. Allez Rigole. Donnez les doses d'oubli. Aux Silences oubliés. Aux tumultes du temps. Nos bouches grandes ouvertes.
Gambader tels d’impalpables chevaux sauvages. Bercés aux rythmes tendres de fougueuses idylles. Heures chatoyantes. Paradis artificiels. L’état sauvage. Instants fébriles. Ames célestes. Nocturnes illusoires. Contrées arides. Infinis lendemains. Temps écarquillé. Horizons bleus nuit. Feux rougeoyants. Golfes clairs. Troupeaux dégénérés. Inéluctables avachis. Rythme effréné. Bûcher salvateur. Dans les brancards. De jour en jour. A tombeaux ouverts. Suintant d’éphémère. Lumière névralgique. Exactions Brûlantes. Dans l’ombre. Les murs. Les brèches. Les failles. Erreurs système. Etat d’urgence. Rendre poreux. Perles d’étoiles. Chant du cygne. Couloir de salle d’attente. Prémices du tombeau. Tous alignés unanimes. Suintant la lumière. Névralgique des néons. Ombres adoucies. Flamme vacillante. Blafard du commun. Course continue. Feux follets. Flots rugissants. Insomniaques du monde. Hasards de l’inconnu. Pulsation du temps. Murmures qui se dressent. L’écume des spasmes. Noyés dans la transe. Chemises de l’anesthésie. Se laisser bercer. Déborde de sang. Passez par les égouts. Regarder le ciel. Scintillements des civilisations perdues. Soldats du quotidien. Imbiber dans le brouillard. Instant suspendu. Course continue. Etats sauvages. Tumultes du temps. Tressaillements intimes. Flambeau étincelant sur lequel s’épand une humanité intemporelle. Tout est de plus en plus flou. Imbibés dans le brouillard. Mémoires effacées. Pieds et poings liés. Corde serrée. Les poignets saignent. Boulimiques on devient pour s’emplir jusqu’au vomissement. Baver ces jours tendus sur l’écume de nos spasmes. S’emplir jusqu’à déborder. Plein de rires de petits enfants. Un monde meilleur. Les croulants s’affaissent et disparaissent. Suicide fan club. Folles prairies de l’inconscience. Tableau noir. Costard cravate. Mourir avant de faire des vieux os. Pomper les mamelles béantes. Ne pas mourir de froid. Ressusciter les morts. Escalader les carcasses. Beauté du monde moderne est un flambeau étincelant sur lequel s’épand une humanité intemporelle. Suintant la lumière névralgique des néons. Où l'on ne dort plus. Spectateurs d’apocalypse. Les feux follets s’agitent. Mirador de l'ordre. Chemise de l'anesthésie. Gris et interchangeable. Insomniaques du monde. A la lueur de nos rêves. Tout s’éclipse. Course continue. Iceberg droit devant. Par delà les cieux. Musique classique. Pastilles Vichy. Morts ou vifs. On ne sait plus. Qui est mort quand. Sur les rythmes wagneriens. Nous nous endormons. Définitivement. Le blafard du commun découpe les ombres. Autrefois adoucies par la flamme vacillante de la bougie.