Texte 2010
Tout droit tu files oublié nous avons oublié le glissement nous sommes aspiré embrochés au galop. L’échiquier sans fond saturé de poudre blanche. Colonnes d’opiums frelatés, cascades de plombs en fusion. Défilent les stroboscopes. Éclats d’obus l’extase de la chute à l’orée des falaises de craie. Tous à la douche. Pour l’expansion du progrès indéfini. Quand bien même le désordre qu’importe les saisons. Autisme endoctrinant le bordel des crachats dérisoires. Des employés du rail de la positive attitude jusque la rage des insoumis. C’est qu’ils sont beau les drapeaux des croisades, bulles insonores Résurgences de nos amnésies chroniques, les chemises de l’anesthésie, fantômes errant dans la transe, aux poitrines saturées, aux scintillements des civilisations perdues. Désormais n’importe qui pourra dire n’importe quoi. Zestes de citrons éparpillés aux firmaments nocturnes. Embouchures souterraines pétris de rugissements intérieurs. Fastes charnels aux confinements des couvres feux, passions dévorantes, obscurcies des aux contrés des cordes cassantes. Brouillards assassins, sentiers désertiques, l’onde du temps coule sans bruit, et la frise de nos histoires s’effrite, ardentes destinées à la recherche de guide de parchemins de carte de plans troués et n’importe quoi. C’est magnifique tout ce blanc sur le bas côté, on dirait les foudres de l’accalmie, foudres sataniques claquant les mysticismes d’outre tombe, horizons aux saveurs calfeutrées de métastases crabes te rongent, allez rigole, quand tu contemple le vide, tu as envie de plonger, cela serait pareil se jeter par la fenêtre, le rire en ruines, enlacé de secousses, carambole la nuit des temps saturés, sombres fêlures assassines titubant dans l’oubli des échappées sauvages, casse des furias retranchés dedans de nouveaux charniers de basalte, aux portes de la ville endormie. Attiré par les sirènes du vide, tu retrouves dans les égouts. Génération chat crevé ou rat mort c’est pareil aux secondes qui s’égrènent s’en voguent en file à l’abattoir On gobe On gobe conneries et valiums. Très bon mélange. Très bonne qualité de défonce. D’oubli. Avachi. Les tripes sur le sol. Des kilomètres de boyaux vomis par le bide. On bouffe de la bile aux banquets des banquiers. Faites monter les enchères. On vend au plus offrant La fièvre de la pénurie. Au plus offrant. Les charniers c’était pour jouer et puis pour faire de la place. Parce que bon on ne peut tout de même accueillir toute la misère du monde. Ni le bruit Ni l’odeur. Au comptoir des agités. Traverses transpercées. Boire les paradis perdus. Fournir des armes. Morts ou vifs on ne sait plus qui est mort quand sur les rythmes wagnériens nous nous endormons définitivement. Les particules s’accumulent. Tout devient confus. C’est brouillé. La connexion ne se fait plus vraiment. Tout doucement. Aux lumières indolores. Nous nous endormons définitivement. La course continue, des costumes zébrés, tendance bagnard 3ème Reich. Englués, ça sent le cramé. Des crucifix à coup d’enclume. Gober plus de somnifères. Des ours blanc dans nos têtes. La gueule sur la banquise, avance, au son des bottes. Abrutis de pilules. Des frappes chirurgicales, des pertes nécessaires. Et puis l’effort de guerre, et le sens du sacrifice. Demain temps nuageux sur l’ensemble du pays avec des orages à prévoir en fin de journée. Des hôpitaux psychiatriques gavés d’insurgés et des hémicycles infiltrés de fous furieux. À l’abattoir, se cogner dans les angles, d’autres déserts. Et puis tout ficher. Tout sécuriser. Ficher tout le monde, tout le temps, partout. Le délire bureaucratique des sociétés sécuritaires. C’est qu’on se marre dans les cimetières. Souriez vous êtes cernés, Barbelés et rideaux de fer. Garde à vue. Comparution immédiate. Fichage systémique. Systématique le fichage Tailladant à travers les champs d’extermination de nos rêves broyés. Nos pas creusent la ronde. Des cendres qui s’éparpillent aux folies destructrices. Des messes noires aux fureurs des feux. Des colonies aux synapses nécrosées. Dans la nuit de la ville qui sommeille d’innocence perdue. Chemins de croix fracassés d’ivresse. Erreur système. Bug dans le programme. Cacophonies éparses, Vox populi intérieurs, vacarmes diffus. Fracas dégringolés, à la croisée de nos ombres. Aux artifices de nos pertes, un vent de fuite, à feu et à sang. A fleur de peau dans les feux follets Des marchés tout s'achète tout se vend. Des pluies de pleurs des peurs troquées. Des yeux s'éteignant à l’orée des lendemains qui gémissent. Le jour de l’abattoir. Flotte la Poussière de l’ordre Démocratique dictatorial. Un bon bourrage de crâne. Voilà ce qu’il faut. La course vers le grand large. Motivons les troupes. Enivrons-les. Qu’elles s’exécutent. Dormez on s’occupe de tout. Et puis s’il le faut, on envoie l’armée, on s’en fout. Toc ! Une gorgée de bière société moderne, Divertir et contrôler. Bouffe de la bille au banquet des banquiers. Et En dessert une dose d’oubli. Dans le brouillard. A petit feu s’amoncellent un chaos crescendo bruyant de bruit des bruits du monde. Aux chapelles du dérisoire S’enivrer d’Errance. Oubliettes des furies occidentales. S’ouvre la voie du grand délire. Ça tourne, aux paradis artificiels. Nous avons embrassés l’oubli. Vues troublées. En devise du n’importe quel sens. On se souvient plus de rien. Les pulsations de l’air du temps. S'endormir doucement. S’effacer dans la brume. Aux chuchotements furtifs, aux instants chavirés. Aux résistances ancrées. Au fil du vent. Advienne que pourra. Poursuivre l’exil loin de la planète poussière. Les aiguilles s'affolent, ça manque de rigueur, bouton rouge, plus de rigueur, plus de rigueur, ordung, arbeit, l’échiquier sans fond, tressaillements et convulsions, doses de radiation, lobotomie et crucifixion. En rang Perdus sous des rafales de somnifères. Va pas jouer seul dans ce bois gamin, reste dans les clous, collabore avec l’occupant, bouffe du corned beef sniffe du ciment, les particules s’accumulent, Sous pulsation planétaire, des opérations de déportation spatiale, des soldats de plombs, de la chaire à canon, la boussole en bandoulière, En sens inverse. De l’autre côté. Les Pulsations cardiaques ralentissent. L’horloge tourne. Il fait froid à Verdun, c’est le froid de l’Est, c’est le front. Des pluies de glace dans le désert, les périphériques urbains en mode accéléré. Les gens partir à la guerre. Tous les matins. La Troisième guerre mondiale, la guerre économique, 4ème Reich et 5ème République.
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