La course à l’illusion. Nos mémoires s’effacent. Tout est devenu massif. De la distraction, on se divertit avec les affaires du monde. La révolution de chez les autres, ça serait presque ludique finalement tout ça. Sanctuaires de la modernité carambole la nuit des temps saturés s’en vogue toutes voiles hissées aux tablatures célestes l’asphalte s’effondrant collapse cogne les galaxies inconnues cogne la chute aux clairs de lunes passerelles d’outres monde litanies aux volutes de kilomètres d’ineffable
Sur le bord du chemin. On efface les traces des suicidés. Mémoires oubliés. Plus que de la poussière. La dégénérescence des cellules. La cancérisation de la matière amniotique. La putréfaction à l’oxygène. Comme tout un chacun, mourir à petit feu. Nous nous insérons dans le processus. Les mains gonflées par l'enclume. Toute la journée. Tous les jours. Jour après jour. Parqués là. Course des bolides tôles froissées souffle les soubresauts des hordes aux frontières la brûlure des corps aux abois imbibés dans le brouillard tout est flou tout est de plus en plus flou. L’échiquier sans fond saturé de poudre blanche colonnes d’opiums cascades de plombs expansion du progrès quand bien même le désordre qu’importe les saisons autisme endoctrinant le bordel des crachats dérisoires des employés du rail de la positive attitude jusque la rage des insoumis Résurgences de nos amnésies chroniques nous avons tout oublié le glissement nous sommes pris dedans aspiré enlacé, quand tu contemple le vide tu as envie de plonger, cela serait pareil se jeter par la fenêtre, le rire en ruines enlacé de secousses, carambole les contours du vide, sombres fêlures assassines titubant dans l’oubli des échappées sauvages. Ce n’est pas si compliqué la folie je te dis, souviens toi le grand tourment, laisse toi happer, glisse doucement. Schizophrénie ouvre ta porte dans ces eaux troubles, la casse des furias empalé, retranchés dedans de nouveaux charniers de basalte, aux portes de la ville endormie. Attiré par les sirènes du vide, vas donc là-bas pour gueuler à tue tête, génération chat crevé ou rat mort c’est pareil. Maintenant tout s’éclipse dans des parloirs aux griffes d’aciers. Barbelés scieurs de cœurs éperdus de l’armée rouge prolétarienne. Aux copeaux répandus par la race arienne monétaire supérieure. La race monétaire toujours supérieure aux gènes vainqueurs. Décharnés errant dans les couloirs de la mort consumériste, on rampe à 4 pattes pendant aux crochets des bouchers, dans d’infinis caniveaux d’où jaillit le foutre du corps français traditionnel. Nous serons vivants pourtant, pas très longtemps, la bave s’écoule des corps qui se meurent, frissons spasmes sclérosant la colonne vertébrale, foudres sataniques claquant les mysticismes d’outre tombe. Dormir. On veut dormir. Donnez nous les doses d’oubli. Dormir l’écho de nos sourires c’est des farces qu’on s’invente. Eclats sismiques aux feux rougissants, nos bouches grandes ouvertes, nous avons faim, aux chuchotements furtif, aux hivers enlacées, nous avons faim de vivant, nous avons faim d’ivresses, faims de fureurs et de spasmes. C’est magnifique tout ce blanc sur le bas côté, on dirait les foudres de l’accalmie, la suspension du sursis aux contrés des cordes cassantes, 2150 fois tu retourneras ta langue dans ta bouche, avant de fermer ta gueule pour de bon. Des hordes de moutons zombis dans les cimetières psychiatriques de l’occident. Fureurs maladives tout s’affaisse. Glissade du tourment épileptique. Se raccrocher aux branches dans la chute. Endiguer le flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes. Dis bonjour à Saint Pierre. Parce qu’on ferra la fête bien sur. Dans des vallées désertiques. Fastes charnels aux confinements des couvres feux. Sur les rythmes wagnériens. On ne sait plus. Sous les colonnes d’opiums frelatés, des cascades de plombs en fusion. Tout se mélange. L’échiquier sans fond saturé de poudre blanche. Les périphériques urbains en mode accéléré. Et les gens partir à la guerre. La minuterie de l'horlogerie suisse, la mécanique de la précision, de l'incision. Et des nuages noirs. Quelle heure est-il ? Ici il fait nuit |
On est abasourdi, sous le choc, on comprend pas trop ce qui nous arrive, ko debout, on titube, on déambule, le vide s’ouvre sous nos pas, on n’y croit pas, on flotte dans l’errance, perdu dans un état second, du silence et de l’oubli, tu fais les mouvements de la brasse avec tes bras pour pas couler, mais tu te noie dans du flou, tout est de plus en plus flou, les lignes défilent sous tes yeux, mais tu ne vois plus rien, tu te cognes la tête et tu n’as même pas mal, molesté dans le brouillard, tu ne rétorques plus, les coups sur ton corps glissent, tout t’est bien égal, pendant que le monde brûle, on ne se souviens plus de rien, effacées nos mémoires, pieds et poings liés, des chiffons suintant l’éther, on nous amène au fleuve, attaché bâillonné dans un sac poubelle, on nous pousse à la flotte on se noie, on se noie on a plus d’oxygène, nos cendres fumantes répandues sur le bordel international
La Déportation. La modernité. La Putréfaction. Tout s'éclipse. Aux Silences oubliés. Somnole. Aux infos les images de charniers. Et tout de suite la météo. Tout glisse sur nous. Insomniaques du monde on est devenus. On va t’attacher. La course continue. Les feux follets s’agitent. Chiffons suintant l’éther. Le travail rend libre. Tout s'éclipse. Imbibés dans le brouillard. La crémation à l’oxygène. A l’hippodrome de Compiègne, Vigipirate toujours partant dans la 5ème. L’’armée prolétarienne aux copeaux répandus par la race monétaire supérieure. La race arienne monétaire toujours supérieure aux gènes vainqueurs. Décharnés errant dans les couloirs de la mort consumériste, on rampe à 4 pattes pendant aux crochets des bouchers, dans d’infinis caniveaux d’où jaillit le foutre des dominants de l’ordre mondial. Toc toc toc. Entrez, qui est là ? Toi, il faut que tu retournes à l’école maintenant. En rang par 2. La récré est finite. Plus que les os. Charniers. Aux tumultes du temps. L'épilepsie de nos nuits d’insomnies de plus belle nous effiloche. Errance colonialiste aux étonnements tétraplégiques. Au garde à vous. On voit des SS partout, le bruit des bottes de cuir sur le pavé. Martellement de l’avancée des troupes sanguinaires sur l’Adn endormi, égorgeant les insurgés pour la survie de l’ordre. Dormir on veut dormir. Donnez les doses d'oubli. Cogne l’écho de nos sourires c’est des farces qu’on s’invente. La pantalonnade des faux fuyants. Purulences anachroniques aux cauchemars des fureurs extensionnelles. Des pas titubants dans les abris anti atomiques. Fusion de l’atome couleur gerboise. Le souffle à nos pertes et fracas. Assauts destructifs. Révolution de velours. On va t’attacher. Aux Silence oubliés. Somnole quand bien même la sois disant chute des régimes. L’illusion entretenue. Concentrationnaire. Tout n’est plus qu’illusion. Les brebis toutes encordées. Allez Rigole. Nos bouches grandes ouvertes. Donnez les doses d'oubli. Aux Silences oubliés. En rang par deux. Wagner d'aujourd'hui. Aux tumultes du temps. Donnez les doses d'oubli. Aux Silences oubliés. En rang par deux. Nos bouches grandes ouvertes. En rang par deux. Maintenant tout s’éclipse. On va t’attacher. Aux Silences oubliés. Donnez les doses d'oubli.
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